Le moustique : pourquoi toujours moi ?
L’hiver touche à sa fin et si l’on retrouve avec plaisir le soleil et les beaux jours, il y a un insecte qui ne nous
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Frelons européens ou asiatiques, guêpes, fourmis, puces, punaises de lit, blattes, chenilles processionnaires et même abeilles peuvent avoir trouvé un petit coin de paradis pas très loin de chez vous, voire peut-être même sous votre toit ou dans votre lit… La cohabitation n’est pas possible et vous avez besoin de faire déguerpir les espèces les plus dangereuses, les plus envahissantes, les déplacer ou vous mettre en sécurité ?
Je peux vous renseigner sur les meilleures méthodes à employer afin que vous retrouviez votre confort.
Le frelon asiatique, également appelé frelon à pattes jaunes, est une espèce d’insectes endémique et originaire d’Asie, avec une vaste aire de répartition dans des zones au climat tropical ou continental. Vous pourrez également repérer une sous-espèce de couleur noire qui est apparue en France il y a quelques années et qui a proliféré en Europe.
Contrairement au frelon européen, le frelon asiatique est plus petit. Ses pattes sont jaunes, le thorax est noir, l’abdomen est cerné d’un anneau jaune-orangé et ses ailes sont sombres. Sa piqûre est douloureuse et son attaque violente. Réagissant à la vibration, le frelon asiatique défend son nid avec un acharnement virulent. Le venin en lui-même représente un faible danger, toutefois la répétition de ses attaques le rende mortel. Considéré comme un nuisible, sa destruction demeure une priorité, notamment pour la survie des abeilles qui demeurent ses repas favoris. Le frelon asiatique n’étant pas dans son milieu d’origine et n’ayant pas de prédateur naturel, il représente une vraie menace pour l’écosystème, son extermination est donc nécessaire.
En début de saison, il suffira de capturer la fondatrice d’un nid primaire si la reine est seule. Il peut y avoir rapidement une dizaine d’ouvrières déjà présentes à l’intérieur qui auront l’effet d’une grenade si vous y touchez. Bien que gérable pour une fondatrice seule, l’erreur est de ne pas détruire ou capturer celle-ci. Cela entraînera, ou une piqûre avec les risques qui en découle, ou la reconstruction d’un nid là où vous ne le verrez pas forcément, ou inaccessible. Je pulvériserai le biocide pour détruire le nid de frelons, ou je capturerai habilement la fondatrice. Méthode à la fois simple, mais demandant un vrai savoir-faire et une parfaite maîtrise de ses émotions.
Véritable armée se faufilant du jardin à votre toiture, les fourmis peuvent représenter une menace à partir du moment où elles viennent envahir maison et jardin. Pouvant attaquer vos animaux de compagnie, elles savent aussi s’en prendre à l’homme. La persistance à l’intrusion la fera vite devenir un ennemi du quotidien.
Le traitement des fourmis peut être compliqué. Il faut identifier la colonie pour la détruire, mais d’autres colonies peuvent ensuite prendre leur place est c’est là que l’on dit « au secours, elles sont revenues ! ». En réalité, si point de départ a été identifié correctement, il ne s’agit pas de la même colonie. Dans ce cas, pas de panique nous trouverons une solution ! Observation et détection seront les principaux atouts de l’intervention.
D’abord c’est la même chose et surtout, il n’y a pas de honte à avoir ! Avoir des blattes ou des cafards chez soi n’est pas forcément lié à l’hygiène. Et puis quand bien même, mes interventions se font en toute discrétion.
Cherchant la sécurité dans les recoins chauds et humides, les blattes deviennent très vite un véritable fléau. Par exemple dans la salle de bains, la tuyauterie ou encore l’évier de la cuisine. La blatte se répand ensuite dans toute la maison par les conduits d’eau, de ventilations ou d’électricité. Cet insecte nécrophage s’auto-alimente, et les femelles libèrent des oothèques, répandant ainsi des dizaines d’œufs et créant une spirale interminable.
Elles ne supportent pas la lumière, profitant du noir pour chercher de quoi s’alimenter, laissant des moisissures et des bactéries sur leur passage. Le moindre bruit, la moindre lumière entraîne leur fuite vers des coins sombres.
Rien que d’y penser vous êtes déjà en train de vous gratter… Véhiculée par les animaux, elle viendra aussi infester votre habitat. La femelle se reproduit vite puisqu’elle pond entre 30 et 50 œufs par jour. Transportant virus et maladie, son traitement est primordial dès les premières apparitions. Sa piqûre provoque rougeur et démangeaison. Il faudra impérativement traiter vos animaux afin d’éviter le retour de celle-ci.
Ne croyez pas aux traitements miracles ou au fumigène magique. Un double traitement par pulvérisation, espacé de plusieurs jours, sera préconisé pour en venir à bout. Dans tous les cas, je m’engage à vous en débarrasser.
C’est certainement le plus invasif des nuisibles, parmi les insectes. Elle s’immisce au cœur de votre intimité, dans votre lit, et proliférera rapidement mais de façon exponentielle, si bien que lorsque vous comprendrez ce qu’il se passe, le taux d’infestation sera déjà conséquent.
Elle se niche partout autour de votre lieu de sommeil, sortant la nuit, se cachant le jour. Une femelle adulte pond entre 2 à 5 œufs par jour, soit entre 300 et 500 œufs au cours de sa vie.
Ses piqûres provoquent des démangeaisons très handicapantes, qui peuvent fortement vous impacter que ce soit sur le plan physique, ou psychologique, allant jusqu’à nuire à votre sommeil.
Ne croyez pas aux traitements miracles ou au fumigène magique. C’est très certainement le plus difficile des traitements. Minimum 3 passages, selon le taux d’infestation, en alternant traitement thermique, chimique et biologique. Seule la variation des méthodes, des produits et une réelle volonté de mettre fin à votre cauchemar en viendront à bout.
Les chenilles processionnaires affaiblissent grandement les arbres car elles se nourrissent d’aiguilles de pin. Ils deviennent alors la cible idéale et fragile de nombreux autres nuisibles. Nuisibles pour les arbres, les chenilles processionnaires du pin le sont tout autant pour l’homme.
Leurs poils de soie urticants sont néfastes au toucher mais aussi par les airs. Depuis 2022, le code de la Santé Publique a classé ces chenilles parmi les espèces nuisibles pour la santé. C’est pourquoi il est nécessaire de s’en débarrasser dès leur apparition.
Dès que vous remarquez un nid sur vos pins, contactez-moi. Ils ressemblent à des cocons blancs. En attendant mon intervention, soyez prudents et restez loin du nid. . De même, pensez à protéger vos animaux en les éloignant, pour qui la chenille processionnaire du pin se révèle très urticante.
Moins répandue, il existe aussi la chenille processionnaire du chêne.
J’installe des écopièges afin de retenir et détruire les chenilles. Je peux aussi procéder à un échenillage, selon la hauteur. Cette technique vise à empêcher leur procession et limiter au maximum les risques.
Elle se distingue des guêpes par rapport à leur taille, leur comportement et leur alimentation. D’ailleurs, les bourdons sont un groupe particulier d’abeilles. Elles sont actuellement menacées avec un taux d’extinction bien trop élevé. C’est pourquoi, lorsque vous rencontrez un nid d’abeilles proches de votre habitation, c’est une solution de sécurisation, voire de déplacement du nid qui sera envisagée par votre spécialiste afin de conserver l’espèce.
Les abeilles sont une espèce protégée. Néanmoins, comme le venin d’abeilles demeure très allergène et donc dangereux pour certaines personnes, une intervention consistant à une mise en sécurité peut être envisagée.
Il existe près de 1000 espèces d’abeilles rien qu’en France, plus de 20 000 dans le monde. La plupart d’entre elles ne produisent pas de miel et se nourrissent uniquement de nectar de fleurs. Il y a les abeilles domestiques, les sauvages, les solitaires et les sociales.
À partir de la mi-Avril, commence la période de l’essaimage pour nos amies les abeilles. La colonie surpeuplée à chaud, se sent à l’étroit et l’envie d’un nouvel habitat se fait sentir. L’essaimage peut alors commencer. Toutefois, cette migration s’accompagne de nombreuses haltes. J’interviens à ce moment, quand l’essaim se pose au bout d’une branche, d’une balançoire oui ailleurs, formant une boule.
Si le nid est trop volumineux, nous faisons appel à un apiculteur pour voir s’il est récupérable afin d’éviter sa destruction. Encore une fois, les abeilles sont une espèce en voie de disparition. La destruction de nid d’abeilles peut s’avérer inéluctable si un apiculteur ne peut pas le reprendre ou s’il réapparaît année après année.
La guêpe germanique dispose d’une coloration typique, faite d’alternances de bandes noires et jaunes. Elle mesure près de treize millimètres de long, atteignant les dix-huit millimètres lorsqu’il s’agit de la reine. Elle fait des nids bâtis comme ceux des frelons.
Avec plus de 300 espèces et sous-espèces identifiées, la guêpe poliste figure parmi le plus grand genre de guêpes sociales. Toutes les espèces de Polistes sont considérées comme prédatrices, se nourrissant principalement d’un nombre important de chenilles. Leurs nids sont très caractéristiques, car ils sont dépourvus d’une enveloppe, contrairement aux guêpes germaniques, par exemple. Vous pouvez facilement les identifier car elles font plein de petits nids, souvent sous vos tuiles ou terrasses en bois, devenant très gênantes au moment des repas en extérieur, ou autour de la piscine.
La guêpe maçonne, appelée également guêpe potière, représente plusieurs espèces de guêpes solitaires qui édifient leurs nids en boue afin d’y loger leurs larves. Leurs nids sont construits grâce à différents matériaux comme de la boue, des petits minéraux ou des débris de végétaux mastiqués. Les nids peuvent prendre la forme de pots, ou de longs tubes de type « tuyau d’orgues ». Elle est très grande et pacifiste, mais peut tout de même piquer si l’on essaye de l’attraper.
Un traitement biologique peut être conseillé pour la guêpe germanique. La guêpe poliste ne se traite pas souvent individuellement, elle nécessite un traitement complet de la toiture avec des produits synthétiques, offrant une plus grande rémanence. Les guêpes maçonnes ne se traitent pas. Il suffit de gratter la terre de leur nid en hiver.
L’alternative biologique sera toujours mise en avant afin de respecter l’écosystème et, bien sûr, votre environnement familial.
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